Mon Marathon de Paris 2002

Pierre Gillet, 31 ans (à l’époque) et coureur « occasionnel ».

 

Tout d'abord une nuit mouvementée, un réveil trop matinale et un petit dej sans trop d'appétit. Mais ayant été malade jusqu'a la veille, je suis heureux de ne plus avoir de fièvre, le mal de crâne à disparu et je suis complètement détendu.
A 7 heures mes accompagnateurs (Stéphane et Alexandre ) m'attendent. La phrase rituel : "dans quoi on s'est encore engagé ?". Il fait très froid. L'attente va être longue, à peine garé sur l'avenue de la grande armée (non sans peine), je me précipite vers un employé de la ville de Paris pour lui réclamer un sac poubelle dans lequel je me glisserai sur la ligne de départ pour éviter d'avoir froid.
On entre dans le SAS 4h30 qui correspond à notre objectif.
9h00 le départ, plus de 29000 coureurs s'élancent enfin presque! On passera la ligne pas loin de 8 minutes plus tard après avoir enjambé des dizaines de sacs poubelle ( ?) , des bouteilles, des vêtements, des tubes de massage…

Nous, on est passé à la télé sur France 3 à environ 40 min du début de la retransmission sur la place de la nation.

10e km : 1h08 au chrono officiel environ 1h00 au notre.20507ème à passé cette ligne.
On est bien !
21e km : 2h22 soit 2h16 mais note allure nous convient. Stéphane en a sous le pied, il me distance et m'attend à plusieurs reprises au 26e km d'un commun accord il part, la course va être longue maintenant, le moral est au plus bas, je craque, j'arrête de courir ! Je vais abandonner! Les cuisses me brûlent dès que je cours plus de 50 mètres, enfin heureusement, il y a une motivation après le 30e km Nathalie m'attend avec Marion et Richard mais également Denise, Thérèse et Bernard ( parents de Stéphane). Alors, je tiens au moins jusque là, on verra après. Ca doit être ça ce qu'on appelle le mur au marathon, on est vidé, on a plus de jus ! La volonté, j'arrive au ravitaillement, je me restaure prend mon « Coup de fouet », me désaltère. Je peux recourir, surtout que j'arrive au point de RDV. Je lève les bras pour me signaler, je suis sauvé. J'explique que je vais bien mais que les jambes sont comme mortes. J'abandonne ! « Pas question ! » me jette Nathalie, elle à raison ! Elle me masse les cuisses. Stéphane est environ 5 minutes devant son père l'accompagnera jusqu'à l'arrivée !
Je repars donc. Mais tout de suite ça va mieux. Les jambes sont presque neuves, je ne remarcherai "presque" plus. Le moral est au beau fixe, la route est encore longue, j'ai beau me dire qu'il reste moins de distance que pour un petit entraînement mais rien y fait! J'encourage quelques "collègues" qui ont à leur tour "le MUR"!
Un autre « coup de fouet », même effet positif: plus de doute l'arrivée est à ma porté, je dépasse beaucoup de monde, je sais que mon objectif temps est complètement dépassé mais la joie commence à monter, j'aperçois Bernard qui remonte les coureurs pour m'accompagner, j'ai des ailes, des frissons, le rond point de l'avenue Foch la famille à droite cette fois je ne m'arrête pas,Bernard est arrêté avant la ligne (pas de dossard).
Merci Bernard !

La ligne est pour moi je sprint juste pour le plaisir, on a tous gagné !

Je craque un peu, mais de joie cette fois !
On me remet la médaille presque officiellement.

On l'a fait ! On est marathonien !

Le temps ? Ah! oui, le temps. Après tout je n'ai pas à avoir honte :
5 h10 environ !

C'était mon premier Marathon!!

Mercredi 10 avril 2002.

J'ai analysé ma course, elle m'a laissé plus d'image que n'importe quel autre! J'ai pris la mesure de l'épreuve! En fait, c'est le lendemain que j'ai réalisé. On la fait!

Le lundi, j'ai été au travail. Je marchai au ralenti et en me balançant à droite et à gauche. Mais une chose est presque sûr : ça ne sera pas mon dernier marathon! De plus ça a donné des envies à plein de personne!
Le mardi, les contractures ont beaucoup diminuées.
Le mercredi je fait un retour sur mes temps de passage. Je m'aperçois qu'il y a quelquechose qui ne va pas. Tout en ayant marché sur au moins 3 ou 4 km j'ai réalisé un temps quasiment identique entre 0 et 10 puis 10 et 20 et enfin entre 20 et 30.
Ce qui montre qu'après les 20 km étant bien j'ai augmenté mon allure...résultat j'ai consommé mes réserves : je suis obligé de marcher. En fait le temps je l'ai perdu entre 30 et 42 km, même si c'est le moment ou je me suis vraiment senti mieux!
22991 GILLET Pierre 38227 05:18:14 dep 09:07:33 arr14:18:10 05:10:36
km 10 10:08:49 20507e
km 21,1 11:22:11 21698e
km 30 12:33:50 22908e

Je devrais revoir ma façon de m'alimenter surtout avant le départ et pendant la course.
Je devrais m'imposer des entraînements plus suivis et plus sérieux.

Si vous souhaiter me conseiller n'hésitez pas à me contacter, car en fait j'ai tout à apprendre.

RDV l'année prochaine??!

BRAVO A BENOIT "Z" pour sa très belle victoire: un souvenir de plus!

thon et sans doute mon dernier!Enfin, c'est toujours ce qu'on dit !

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